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Espace personnel

La statue de Joseph Fourier, un monument vagabond

La statue de Joseph Fourier est le premier monument d’envergure exécuté par la ville d’Auxerre afin d’honorer la mémoire de l’un de ses grands hommes. Inaugurée en 1849, déplacée dans trois lieux successifs avant d’être fondue durant la Seconde Guerre mondiale, elle fait partie du patrimoine disparu de la ville d’Auxerre.

Le testament Gau de Gentilly

La réalisation de la statue de Joseph Fourier est d’abord due à l’initiative personnelle d’un admirateur, Charles Gabriel Amédée Gau de Gentilly, lecteur assidu de la Description de l’Égypte à la bibliothèque de la ville. Décédé en juillet 1839, Gau de Gentilly lègue par testament à la ville d’Auxerre la somme de 4 000 F pour « l’érection d’une statue en marbre, représentant en pied et de grandeur naturelle l’illustre Fourier mon compatriote. La dite statue sera placée dans la bibliothèque d’Auxerre, au milieu de la salle d’histoire qui m’a si souvent procuré de si douces jouissances »1.

Fourier devient un grand homme auxerrois

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Joseph Fourier (Archives municipales d'Auxerre, 17 S 12)

Avant de soumettre le projet de statue au conseil municipal, le maire d’Auxerre, Raveneau-Sérizier, consulte d’abord son entourage. En novembre 1839, un ami se montre circonspect : « Certes cette idée est très bonne, quoique un peu orgueilleuse peut-être ! Fourier, homme d’un rare mérite et d’un profond savoir, n’a pas atteint néanmoins, cette célébrité populaire qui dresse des autels et des temples à des hommes bien moins méritants à mon avis. Son génie a des admirateurs et ses ouvrages sont le flambeau des sciences qu’il a cultivées. Il fait, aujourd’hui, autorité parmi les savants, mais encor une fois, sa renommée est circonscrite »2. Néanmoins cet ami anonyme défend l’idée d’une souscription permettant de la réalisation d’une statue destinée à orner l’espace public, et non plus la salle d’histoire de la bibliothèque. Le conseil municipal consulté en novembre 1839, donne un avis favorable au projet, accepte le legs Gau de Gentilly et fixe la contribution de la ville à hauteur de 3 000 F.

Ériger une statue de Fourier à Auxerre en 1839 ne va pas de soi : Fourier n’est décédé que depuis neuf ans ; cet enfant du pays est-il pour autant un grand homme ? Au moment où le projet de statue prend forme à Auxerre, la mémoire de Fourier est façonnée pour la postérité sous un jour extrêmement favorable : François Arago et Victor Cousin y contribuent, entre autres3.

À Auxerre, dans le mémoire justifiant la souscription pour la réalisation de la statue, le maire met en avant la carrière de Fourier, décrite comme le parcours héroïque d’« un homme qui, à force de science et de génie, a traversé glorieusement des temps difficiles. Enfant du peuple, il s’assied à l’Institut d’Égypte, à côté de Bonaparte ; il devient successivement baron et comte de l’Empire ; et ses travaux, dans la double carrière des sciences et des lettres, lui assignent dans la postérité une place éminente, au milieu de nos plus grandes illustrations nationales ».

Le propos prend ensuite une tournure politique, Fourier étant présenté comme une figure de la réconciliation capable de fédérer l’ensemble des Français, selon un thème cher à la Monarchie de Juillet : « Ne devons-nous pas, nous, ses concitoyens, un hommage éclatant à sa mémoire ? La France libérale ne verra-t-elle point dans Fourier l’homme du progrès, de la vive expression des idées nouvelles ? (...) Le gouvernement lui-même, appréciateur des hommes utiles à leur pays, ne voudra-t-il point concourir aussi à cette œuvre nationale et vraiment patriotique ? »4.

Lors de l’inauguration de la statue, en 1849 et sous un autre régime politique, les discours valorisent également le parcours exemplaire de Fourier : « Fourier, vaillant jeune homme, sorti de cette classe ouvrière, laborieuse, si féconde en âmes fortes et d’une trempe vigoureuse ; il monte, par son seul mérite, aux premiers rangs de la société »5.

Il s’agit là d’une mémoire officielle. Quelques traces dans les documents de l’époque suggèrent que la personnalité de Fourier n’a pas laissé un souvenir unanime à Auxerre, vraisemblablement en raison de son engagement révolutionnaire6.

De la souscription au contrat avec les artistes

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L'assèchement des marais de Bourgoin, bas-relief de Raymond Gayrard (Archives municipales d'Auxerre, BN 650)

Afin de mener la campagne de souscription deux commissions se mettent en place dans l’été 1840, l’une au sein du conseil municipal d’Auxerre, la seconde à Paris. En août 1840, le conseil municipal approuve le principe d’une statue de bronze représentant Fourier « avec le costume du temps, debout et prononçant l’oraison funèbre de Kléber, que sur l’un des bas-reliefs, il fut représenté méditant son traité de la chaleur et sur l’autre présidant au dessèchement du marais Bourgoin, que sur les autres faces on gravât des inscriptions »7.

Le projet progresse rapidement entre la fin 1842 et au début 1843. Deux ordonnances royales autorisent la ville à ériger la statue en l’honneur de Joseph Fourier et à accepter le legs de Gau de Gentilly8. Un peu plus tôt, le maire a présenté au conseil un devis pour la réalisation du monument moyennant 16 020 F9.

Le 4 avril 1843, le maire Piétresson passe un marché avec les statuaires Raymond Gayrard et Edme-Nicolas Faillot. Le choix des artistes a été arrêté un peu plus tôt, en juin 1842, sur la proposition de la commission de Paris. Le choix d’Edme-Nicolas Faillot, né à Auxerre, pour la réalisation de la statue s’explique certainement par son origine.

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Fourier prononçant l’oraison funèbre de Kléber, bas-relief de Raymond Gayrard (Archives municipales d'Auxerre, BN 650)

Le marché conclu entre le maire et les deux artistes permet de constater que le programme de l’œuvre a un peu évolué par rapport au souhait émis par le conseil municipal en août 1840. En effet, Gayrard s’engage à exécuter « deux bas-reliefs historiques destinés au piédestal de la statue... représentant : l’un les obsèques du général Kléber en Égypte ; l’autre, la participation prise au dessèchement des marais de Bourgoin par le baron Fourier, alors préfet de l’Isère, chaque bas-relief ayant environ un mètre de longueur, moyennant trois mille francs ». De son côté Faillot doit « exécuter le modèle de la statue avec les accessoires, conformément au modèle agréé par la commission du monument formée à Paris, ladite statue ayant deux mètres et un quart environ du sommet de la tête au piédestal, pour la somme de trois mille francs ». Les deux artistes s’engagent à livrer la statue dans les deux mois suivant la clôture de l’exposition de 184410.

La réception des oeuvres par le public

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La statue de Joseph Fourier, par Edme-Nicolas Faillot (Archives municipales d'Auxerre, FiVrac 5-64)

La réalisation des œuvres est relativement rapide puisque une lettre du député de l’Yonne Larabit, annonce au conseil en août 1843 que la statue est presque terminée11.

La réception des bas-reliefs semble aller de soi ; toutefois, l’accueil mitigé fait au modèle de plâtre de la statue laisse déjà présager une œuvre de qualité moyenne :

« Puisque vous voulez que je vous dise mon sentiment sur le modèle de la statue de votre illustre compatriote, je le fera avec autant de naïveté que j’en ai mis à dire à M. Faillot quel effet me produisait ce beau plâtre. La figure est trop juvénile pour l’embonpoint que présente le corps... Le corps est un peu trop penché en avant, peut-être : mais cependant, la pose ne manque pas, ce me semble, de quelque noblesse. Si la tête est bien jeune, elle est néanmoins très fine d’expression. De ce côté l’artiste ne peut ce me semble recevoir trop d’éloge : la figure est méditative, et appartient à un penseur profond. M. Faillot avoue le contraste existant entre cette tête et les formes matérielles du corps, mais il se justifie en disant qu’il a été obligé d’être vrai, et qu’en effet Fourier avait des formes molles et massives avec une figure de jeune homme »12.

En 1857, le journal local la Constitution a la dent dure contre la statue : « Le plus grand mérite de l’œuvre de Faillot est que cette œuvre est une statue en bronze. La reliure est belle, mais l’œuvre !... Ceux qui ont vu Fourrier s’accordent à dire que c’était une très belle tête ; c’était une superbe figure de vieillard ; Fourrier n’est pas flatté. Faillot n’a pas assez ménagé le bronze lorsqu’il en a été à l’abdomen de son modèle, puis la statue penche en avant et c’est au manteau qu’elle doit de ne pas être déjà tombée. Faillot a été moins bien inspiré cette fois que lorsqu’il moula ce beau plâtre de Saint-Jérôme qui est dans l’une des salles de notre musée »13. La fonte de la statue est achevée en mars 1845 ; le fondeur annonce être prêt à livrer en mai de la même année.14

Un témoin décrit la sobrement la statue de la façons suivante : « Fourier est revêtu du manteau et de l’habit de membre de l’Académie française. Il tient à la main droite qui est levée un crayon et à la gauche un manuscrit sur lequel est écrit Théorie de la chaleur et ignem regunt numeri »15.

Une question brûlante : où dresser la statue ?

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Détail de la partie supérieure de la statue (Archives municipales d'Auxerre, FiVrac 5-64)

La réception de l’œuvre explique certainement en partie les débats relatifs à l’emplacement de la statue. Dès le départ, il est convenu d’ériger l’œuvre sur une place publique. Le premier emplacement prévu, en août 1840, est l’esplanade du Temple « à droite au sortir de la ville »16.

 Le légataire de Gau de Gentilly, préfère quant à lui « l’extrémité de la grande allée de l’esplanade dite la promenade du Temple », vœu d’après lui plus conforme aux intentions du testateur, « s’il lui était venu la pensée que le poids d’une statue en marbre ne pourrait être supporté par le plancher de la bibliothèque »17.

Cet emplacement est également celui qui est retenu en septembre 1844 par la commission d’Auxerre qui choisit « définitivement et irrévocablement... l’extrémité de la promenade du Temple, dominant le vallon du faubourg Saint-Martin-lès-Saint-Julien, la face tournée vers la promenade »18.

Mais une pétition de près de trois cent signatures remet en question ce choix qui obstruerait cette promenade fréquentée. Le 16 mai 1846 une vigoureuse discussion s’engage au conseil municipal. Trois emplacements sont proposés : l’extrémité de la promenade du Temple, le rond-point de l’esplanade du Temple à droite en sortant de la ville et la place de la bibliothèque de l’époque, située rue Notre-Dame-la-d’Hors. Aux votes, le rond-point de l’esplanade du Temple obtient la majorité d’une seule voix19.

En février 1847, un membre du conseil municipal soumet à nouveau l’idée de placer la statue sur la place de la bibliothèque, invoquant l’opinion publique qui « semble de plus en plus repousser l’emplacement choisi ». Malgré l’opposition d’une partie du conseil, la place de la bibliothèque est choisie par 10 voix, contre 9 au rond-point de la promenade du Temple20. Quelques jours plus tard, en raison des modifications que la place de la bibliothèque pourrait subir, le conseil choisit finalement le jardin botanique, proche de la bibliothèque21.

Les implantations successives

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Le premier emplacement de la statue de Fourier : le jardin botanique près de la bibliothèque Notre-Dame-la-d'Hors (Archives municipales d'Auxerre, CP 3-1)

C’est donc dans les allées du jardin botanique, face à la bibliothèque, que la statue est inaugurée le 4 mai 184922. Le maire d’Auxerre avoue au milieu des années 1850 qu’à cet emplacement, la statue est « cachée »23.

 En 1857, le déplacement de la statue sur le pont d’Auxerre est demandé par pétition. Ce projet est très sérieusement examiné par le conseil municipal, mais il est finalement abandonné pour des raisons techniques24.

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La statue de Fourier cour de la Comédie, plan de 1873 (Archives municipales d'Auxerre, CP 12-59)

Ce sont les travaux d’aménagement du palais de justice sur l’emplacement de Notre-Dame-la-d’Hors qui conduisent à envisager en 1866 le déplacement de la statue cour de la Comédie, à proximité du théâtre et du collège, dans un nouveau jardin botanique25.

Les travaux d’agrandissement du collège chassent à nouveau la statue de son emplacement en 1882. Le maire prend soin de désigner une commission chargée de rechercher un lieu convenable pour installer la statue.

 

Après avoir examiné plusieurs emplacements, la commission choisit la place de la Bibliothèque (actuelle place du Maréchal-Leclerc) : « L'image de Fourier serait placée là en avant de la façade du Musée, sur laquelle des médaillons, dûs aussi à un ciseau auxerrois, représentent les autres célébrités du département; elle serait près de la bibliothèque, où nous conservons le grand ouvrage sur l'Égypte auquel Fourier a coopéré, et dont le premier volume est l'introduction, entièrement rédigée par lui »26. En décembre 1882, le conseil vote les frais de déplacement et décide que la statue sera entourée d’une grille27. Ultime hommage de la part de la municipalité, la place de la bibliothèque devient place Fourier en 190228.

"Mobilisation" et souvenir de la statue

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La statue de Fourier sur la place de la Bibliothèque (actuelle place du Maréchal-Leclerc), après 1882 (Archives municipales d'Auxerre, 3 Fi 537).

Lors de la Seconde Guerre mondiale, la statue de Fourier fait l’objet d’une « mobilisation » en vertu de la législation sur la réutilisation des métaux. En décembre 1941, une commission départementale réunie à la préfecture de l’Yonne décide d’envoyer à la refonte les monuments Paul Bert, Fourier et Alexandre Marie. Le maire Jean Moreau et sa délégation municipale protestent contre la mobilisation de la statue Paul Bert, mais ne peuvent sauver la statue de Fourier29. Celle-ci est enlevée, puis sans doute fondue, par la société métallurgique auxerroise Pignarre entre décembre 1941 et avril 194230.

Faute de moyens durant la période de l’après-guerre, le projet visant à ériger en pierre les monuments de bronze fondus durant l’Occupation ne peut aboutir31. Cependant, afin de « rétablir l’hommage public rendu à Fourier », la municipalité se propose en 1950 de « faire graver un médaillon de pierre qui sera apposé à la façade du musée municipal »32>.

Le sculpteur Edgar Delvaux est choisi pour exécuter ce médaillon, inauguré le 9 novembre 1952.

Si les deux-bas reliefs du piédestal de la statue ont survécu, seul le médaillon témoigne aujourd’hui sur la place du Maréchal-Leclerc, de la présence disparue de la statue d’Edme-Nicolas Faillot.

 

J.-F. Bissonnet/Ville d'Auxerre - 2018

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1. Extrait du testament de Gau de Gentilly cité dans une lettre du 10 septembre 1842 (1 M 21/2).

2. Lettre adressée à Raveneau-Cérizier (1 M 21/2).

3. François Arago, Éloge historique de Joseph Fourier, 1833 [en ligne]. Victor Cousin, « Discours de réception à l’Académie française » et « Notes additionnelles à l’éloge de M. Fourier », dans Œuvres de Victor Cousin, t. 2, Cours d’histoire de la philosophie morale, fragments philosophiques, Bruxelles, Société belge de librairie, Hauman et Cie, 1841, 560 p., p. 235-240 et 240-268. [en ligne]

4. Mémoire pour la souscription destinée à l’érection d’une statue de Fourier, juin 1840 (1 M 21/2).

5. « Séance extraordinaire du 4 mai [1849] [Inauguration de la statue érigée à Joseph Fourier à Auxerre] », dans Bulletin de la Société des sciences historiques et naturelles de l’Yonne, 1849, p. 119-131, à la p. 130.

6. Émile Duché, « Joseph Fourier, sa vie, ses travaux », dans Bulletin de la Société des sciences historiques et naturelles de l’Yonne, 1871, p. 217-262, à la p. 254 : « Nous espérons que... certaines préventions qui semblaient subsister encore dans quelques esprits au sujet de son rôle politique dans l’Yonne, n’auront plus leur raison d’être ».

7. Délibération du conseil municipal du 15 août 1840 (1 D 22, fol. 148 v).

8. Ordonnances royales des 30 octobre et 2 décembre 1842 (1 M 21/2).

9. Délibération du conseil municipal du 11 juin 1842 (1 D 23, fol. 53).

10. Contrat du 4 avril 1843 (1 M 21/2).

11. Délibération du conseil municipal du 8 août 1843 (1 D 23, fol. 128 v).

12. Lettre adressée à M. Gallois, s. d. (1 M 21/2).

13. La Constitution, 6 novembre 1857 (1 M 21/2).

14. Lettre du fondeur Soyer au préfet de l’Yonne, 31 mai 1845 (1 M 21/2).

15. Notes anonymes, XIXe siècle (17 S 12).

16. Délibération du conseil municipal du 15 août 1840 (1 D 22, fol. 148 v).

17. Lettre du 10 septembre 1842 (1 M 21/2).

18. Procès-verbal du 5 septembre 1844 (1 M 21/2).

19. Délibération du conseil municipal du 16 mai 1846 (1 D 24, fol. 67 v).

20. Délibération du conseil municipal du 11 février 1847 (1 D 24, fol. 153).

21. Délibération du conseil municipal du 13 février 1847 (1 D 24, fol. 155 v).

22. « Séance extraordinaire du 4 mai [1849] [Inauguration de la statue érigée à Joseph Fourier à Auxerre], dans Bulletin de la Société des sciences historiques et naturelles de l’Yonne, 1849, p. 119-131.

23. Délibération du conseil municipal du 17 mai 1856 (1 D 27, fol. 231 v).

24. Délibération du conseil municipal du 16 novembre 1857 (1 D 28, fol. 87 v).

25. Émile Duché, « Joseph Fourier, sa vie, ses travaux », Annuaire de l’Yonne, 1871-1872, p. 200-233.

26. Général de Marsilly, « Rapport de la commission chargée de rechercher l'emplacement le plus convenable pour la statue de Fourier », dans Bulletin de la Société des sciences historiques et naturelles de l’Yonne, 1882, p. 188-190.

27. Délibération du conseil municipal du 30 décembre 1882 (1 D 35, p. 312).

28. Délibération du conseil municipal du 1er mai 1902 (1 D 39, p. 616).

29. Sur la question de la récupération des métaux durant la Seconde Guerre mondiale dans l’Yonne, spécialement à Auxerre, voir l’article de Bernard Richard, « Vendanges de bronze dans l’Yonne sous l’Occupation », sur http://bernard-richard-histoire.com/ consulté le 10 avril 2018.

30. Délibérations de la délégation municipale du 16 mai 1942 (1 W 224, p. 76). Sur la société Pignarre, voir l’article de Jean-Charles Guillaume, « L’entreprise Muzey Piat & Fougerol Pignarre (1847-1976) », dans Bulletin de la société des sciences historiques et naturelles de l’Yonne, t. 121, 1989, p. 181-221.

31. Délibération du conseil municipal du 5 septembre 1945 (1 W 224, p. 379).

32. Lettre du 10 octobre 1950 au directeur de la Bibliothèque nationale de France (BN 650/15).