Du Moyen Âge à la Révolution française
Les fêtes de communautés
Jusqu’en 1789, chaque corps possède son calendrier festif et ses rituels, parfois hauts en couleurs : les vignerons célèbrent la Saint-Vincent au mois de janvier, tandis que les chanoines du chapitre Saint-Étienne dansent et jouent au ballon dans leur église le jour de Pâques. La population d’Auxerre est fortement attachée à ces manifestations, parfois jusqu’à nos jours (carnavals).
Les cérémonies officielles : d’une célébration locale à une célébration nationale
Les réjouissances publiques d’Ancien Régime sont ponctuelles et sans organisation uniforme à l’échelle du royaume. Elles sont organisées par les autorités locales avec le concours de la population. Il s’agit surtout de la célébration d’événements touchant à la personne du roi et de son entourage ainsi qu’aux relations de la monarchie avec les autres États.
La Révolution apporte un esprit nouveau aux célébrations en les inscrivant dans un calendrier festif national et laïcisé. Mais la prolifération de fêtes officielles entraîne un désintérêt de la population. Les aspects festifs ressurgissent à l’époque napoléonienne.
Les fêtes médiévales et d'Ancien Régime
Les fêtes religieuses « officielles » marquant le rite catholique rythment l’Ancien Régime. Des particularismes locaux sont à noter comme à Auxerre, la Saint-Martin ou la Quasimodo.
Mais l’Ancien Régime connaît aussi des fêtes profanes que l’autorité religieuse tente d’encadrer pour éviter des débordements licencieux.
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Les fêtes de la Révolution française
De 1791 à 1799, la fête révolutionnaire est une manifestation officielledu pouvoir pour célébrer un événement marquant (mort d’un héros de la Révolution, bataille victorieuse...) voire même une célébration à caractère civique en lieu et place des fêtes religieuses du temps passé, comme la Fête de l’Être suprême.
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